Les écrivains / adhérents
Eric Simard
Roman / Jeunesse / Scénario / ContesJe suis né en 1962 à Joigny, dans la vallée de l'Yonne. Adolescent, j'ai voulu être basketteur professionnel. Je n'avais qu'une envie : ressembler aux stars que je côtoyais dans mon club. Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à réaliser ce rêve ! J'ai finalement intégré une école : l'INSA de Lyon. A 23 ans, j'ai obtenu un diplôme d'ingénieur biochimiste que je n'ai jamais utilisé. J'ai éprouvé le besoin de rejeter le monde froid de la science… et je l'ai fait. Je pense qu'il est fondamental d'aller au bout de qu'on ressent, même si ce n'est pas toujours facile. J’ai voyagé pendant quelques temps, puis j'ai travaillé pendant quatre ans comme intervenant dans les maisons d'arrêt de Fleury-Mérogis. J'avais 26 ans et à travers cette expérience, j'ai beaucoup appris et grandi. A la même époque, ma rencontre avec Démosthènes Davvetas, un poète grec, a orienté ma vie vers la littérature. Après avoir travaillé 2 ans en librairie, je suis parti en Bretagne pour écrire sur le monde celte... et je n'en suis pas revenu ! Je vis actuellement entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel.
Bibliographie
– Marie-Antoinette à fleur de peau, Oskar
– Rosa Parks, la femme qui a changé l’Amérique, Oskar
– Clarisse in Les visages de l’humain, Mango jeunesse
– Les chimères de la mort, Mango jeunesse
– L’Oracle d’Egypte, Mango jeunesse
– Sohane l’Insoumise Mango jeunesse
– Le souffle de la pierre d’Irlande, Magnard littérature
Tome 1 : Le Feu / Tome 2 : L’Air / Tome 3 : La Terre
– Le souffle de la pierre d’Irlande, Magnard poche (Tipik Junior)
– L’aigle de Kylemore, Magnard poche (Tipik Junior)
– Les Brumes du Connemara, Magnard poche (Tipik Junior)
– Le chant sacré des baleines, Magnard jeunesse (Tipik Junior)
– Le sortilège des fourmis, Magnard jeunesse (Tipik Cadet Plus)
– Le Papillon, Glénat
– Le secret du tatouage, Flammarion (Père Castor)
– On a volé mon vélo, Syros
– Jimmy in Véto mais pas trop, Fleurus (Z’azimut)
– Les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre, Oskar Cadet
– La femme noire qui refusa de se soumettre, Oskar Cadet
– Lettre au Président du Monde, Oskar Cadet
– Je te sauverai ! Magnard jeunesse ((Tipik Cadet)
– Tricher n’est pas jouer, Magnard jeunesse (Tipik Cadet)
– Mystère et gueule de loup, Magnard jeunesse (Tipik Cadet)
– Mystère et peau de banane, Magnard jeunesse (Les p’tits policiers)
– Mystère et boule de gomme, Magnard jeunesse (Les p’tits policiers)
– La maison de l’inventeur, Epigones (Myriades)
– La poudre de perroquet, Flammarion-Père Castor
– Ma chambre océan, Oskar Benjamin
– Qui veut un bisou ? Bayard Jeunesse
– Pinpin et son ami le soleil, Bayard Jeunesse
– Roby ne pleure jamais, Collection Mini Syros Soo, Syros, 2013
Extraits
Extrait de Lettre au Président du Monde, Oskar Jeunesses, Collection Cadet. Histoire et société - 2007
"Si mon père devait tuer des enfants pour envahir un pays, il ne serait plus mon père. Il serait un tueur d'enfants. Alors je tuerais mon amour pour lui. Monsieur le Président, réveille-toi ! Plus tu laisses se développer les guerres, plus tu fais pousser des épines dans le cœur des enfants. Et ces épines-là ne partent pas facilement. Il en faut des camions de patience, des convois de tendresse, des pansements d'amour pour qu'un enfant accepte de fleurir à nouveau après avoir souffert. Parce que même si le corps guérit, le cœur, lui, n'oublie rien. Un enfant, c’est de l’émotion à l’état brut. Il ne calcule pas. Ou alors c’est un calcul à la rigolade pour singer les grandes personnes ; l’air de dire : moi aussi je peux faire travailler mon cerveau."
Extrait de Le Souffle de la pierre d’Irlande, Magnard Jeunesse
Soudain, l’oiseau brandit ses serres et se cambra pour atterrir sur l’épaule de Fiona. Celle-ci ne broncha pas. J’étais abasourdi. Pas un cri, pas un mot ne pouvaient sortir de ma bouche. Fiona fit alors un mouvement. Oh ! Pas un geste brusque : un léger mouvement de tête, presque imperceptible. J’eus du mal à distinguer ce qui se produisit ensuite, car un nuage voila longtemps la lune. Lorsque la cage fut à nouveau éclairée, Fiona et l’oiseau n’avaient pas bougé. En revanche, le spectacle qui s’offrait à moi acheva de ma glacer les veines : plusieurs fois, je frottai mes paupières pensant que la somnolence avait laissé surgir des images sorties de rêves, mais ce que je voyais était bien réel : le grand aigle inclinait son cou et caressait doucement le front de Fiona.
Lieu de vie
Bretagne, 35 - Ille-et-Vilaine
Types d'interventions
- Ateliers d'écriture en milieu scolaire
- Ateliers d'écriture en milieu universitaire
- Ateliers / rencontres autres publics
- Résidences