📢 La Maison des écrivains et de la littérature lance sa pétition générale !

👉 SIGNEZ ET PARTAGEZ LA PETITION : https://chng.it/xyCtkgSwPk

En ce #11marsjelis : un « quart d’heure de lecture » national, la Maison des écrivains et de la littérature (Mél) reprend la parole et répond à toutes celles et à tous ceux qui s’indignent du sort qui lui est injustement fait et qui lui demandent comment la soutenir, comment agir et que faire pour l’aider à sortir, une fois pour toutes, de l’ornière dans laquelle elle est tenue depuis trop longtemps par le ministère de la Culture. 

Un financement public stable est indispensable à une mission d'intérêt public.

Nous avons déjà fait savoir à la presse comment elle est victime d’une véritable mise à mort par asphyxie budgétaire. Les faits sont parlants, et nous vous renvoyons à cette présentation qui le prouve : (ici le lien). 

Supprimer la Mél, comme le ministère de la Culture s’y emploie sans ménagement et avec méthodologie,
C’est anéantir 40 ans de travail !
C’est sacrifier :
-       L’accompagnement des auteurs et autrices
-       Une diffusion inventive de la littérature
-       Un travail essentiel avec des enseignants et des élèves
-       La transmission de l’écriture et de la lecture à tous

Il est donc fondamental que la Mél retrouve très rapidement des conditions financières tenables.
Nous rappelons ici qu’elle a été privée, en 10 ans, de plus de 70% de son budget initial, ayant déjà largement contribué à l’effort général. 

La Mél demande :
-       Un financement stable et durable pour remplir ses missions d’intérêt général.
-       Le rétablissement d’un dialogue avec le ministère de la Culture, donc une véritable réunion de travail où il ne sera pas seulement question de chiffres mais aussi de la reconnaissance de projets menés à bien malgré tout, marquant le rôle irremplaçable de la Mél dans le paysage culturel. 

Faire des économies sur la lecture et l’éducation est un choix désastreux.

Faire des économies en empêchant la multiplication des rencontres avec des écrivains dans les établissements scolaires est le contraire d’un discours qui promeut le développement de la lecture.

La Mél veut et doit poursuivre :
Ce travail précurseur en matière de développement de la lecture auprès des jeunes, avec les auteurs, les autrices qui considèrent la Mél comme un foyer de réflexion autant que d’actions.
Ce partage des Enjeux de la création littéraire contemporaine dans une perspective critique pour un large public d’amateurs lecteurs, de créateurs et d’enseignants 

Nous, les écrivains, les enseignants, les lecteurs, les élèves, les parents d’élèves, usagers du service public de la littérature et de la culture, acteurs culturels de tous horizons, nous réclamons auprès du ministère de la Culture et des instances culturelles dont nous dépendons, d'être rétablis dans les prérogatives qui sont les nôtres. 

La Mél n’est pas une plateforme au service de la marchandisation de la culture qui transforme les écrivains en prestataires d'un grand catalogue où la mise en concurrence prévaut. Elle est, depuis sa création, une affineuse de projets qui permettent, de concrétiser autant de rencontres exemplaires pour défendre la littérature, la lecture, selon des actions inventives, percutantes, en liens étroits avec ce qui bouscule et bouleverse nos sociétés et ce, dans l’intérêt général. 

Dans une période où nous assistons à une "extrême-droitisation" de la société, le rôle de la Mél est plus important que jamais. Former les jeunes à l'esprit critique, leur apprendre à retranscrire des émotions, à vaincre leurs inhibitions, à prendre la parole et à se remettre en question, c'est leur transmettre les valeurs de demain.

📢 Cet appel à signatures, à vous d’en faire le meilleur usage que possible, en le diffusant très largement, au-delà du périmètre de la seule littérature, car les raisons de s’inquiéter pour la culture dans son acception générale sont trop grandes, par les temps qui courent, pour ne pas étendre le champ de la lutte. Nous ne pouvons baisser les bras à cet instant de notre combat. Il vaut pour beaucoup.
Abdiquer aujourd'hui, c'est abdiquer le futur !

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