Les écrivains / adhérents
David Happe
Essais
Ingénieur écologue, technicien forestier et naturaliste, David HAPPE est engagé depuis plus de trente ans en faveur de la biodiversité. De la sylviculture à la protection des espèces menacées, en Corse, dans le Massif central ou en Bretagne, son parcours professionnel l’a conduit à s’intéresser aux différentes facettes de la gestion et de la conservation de la nature. Désormais installé dans la rade de Brest (Finistère), il exerce actuellement comme expert indépendant dans le domaine de l’arbre urbain. À travers ses activités, il milite afin que ce dernier ne soit plus considéré comme un vulgaire « élément de décor » mais bien comme un être vivant sensible et devenu tellement indispensable pour préserver l’habitabilité de nos villes face au changement climatique.
Auteur de nombreux articles s’intéressant à l’écologie et tout particulièrement à la flore, il est également l’auteur de trois ouvrages sur les arbres et celles et ceux qui s’investissent pour les protéger et les valoriser. Son premier livre – Arbres en péril publié aux éditions Le mot et le reste – a reçu le « prix de l’arbre » en 2021. Prochainement, il publiera aux éditions Le Pommier un nouvel opus – Gardiennes de la nature – dans lequel il évoquera l’engagement professionnel des femmes dans des métiers en lien avec la nature que trop longtemps la Société destinait aux hommes.
Bibliographie
‒ Arbres en péril aux éditions Le mot et le reste (2021)
‒ Au chevet des arbres aux éditions Le mot et le reste (2022)
‒ Chercheurs d’arbres aux éditions Le mot et le reste (2023)
‒ Gardiennes de la nature aux éditions Le Pommier (à paraître)
Extraits
Ainsi, les arbres des villes sont loin d’être immortels. Et même en l’absence de projets destructeurs, ils sont constamment confrontés à de multiples agressions qui réduisent sensible¬ment leur espérance de vie. Soixante ans : tel est l’âge moyen qu’ils peuvent dès lors atteindre1. Cela est bien moins qu’un humain de notre vieux continent. Alors même qu’à l’état naturel, la plupart des feuillus et conifères sont destinés à vivre au moins un siècle, souvent plus, pour peu que la sylviculture industrielle n’ait pas eu leur peau prématurément.
Au chevet des arbres
Cartes postales d’une époque révolue, plans ponctués de toponymes évocateurs, livres anciens relatant des témoignages locaux : voici la matière que rassemblent, parfois, celles et ceux qui, en quête de notre héritage végétal, explorent la biosphère a la recherche des arbres les plus remarquables ou singuliers. Si certaines de leurs découvertes sont fortuites, d’autres résultent de minutieuses prospections sur le terrain ou désormais, d’indices glanés çà et là dans l’immensité dédaléenne des réseaux sociaux. Certains les qualifient de chasseurs. Mais, au-delà de la quête qui justifie cette comparaison cynégétique, une ambition commune rassemble ces chercheurs d’arbres passionnés : mieux faire respecter la nature avec laquelle nos relations ne cessent de se brutaliser.
Chercheurs d’arbres
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