Contenu | Navigation | Politique d'accessibilité | Crédits Lettre internet

Les écrivains / adhérents

Dominique Dou

Poésie / Essais
photo Dominique Dou

Ce qui compte est l'énergie qui surgit par le milieu de tout, au gré des déplacements du corps qui sont, comme ceux de l'esprit, des énigmes - et d'abord pour soi-même. Comme la décision, après les écritures, d'en faire des livres. Alors, choisissons 2006 comme commencement.
Quant à l'idée que je me fais de la littérature, elle est à l'écart de cette nomenclature codifiée au XVIII è siècle «beaux-arts» : c'est tant mieux. Elle est seule - et quintessence du langage humain.

Bibliographie

Ouvrages publiés :
– L'Energie de l'erreur - Dumerchez, 2008, couverture du peintre Olivier Bernex.
– Dans le Morde - Dumerchez, 2013, couverture du peintre Gérard Fromanger, introduction de Jean-Pierre Faye.
– Sentinelle - L'Or des fous, 2016, préface de Bernard Stiegler.
– Bagdad sous l'ordure - Henry-Les écrits du Nord, 2017, postface de Jean-Pierre Faye.

Livres d'artistes
– Grille d’humain, avec Eva Wellesz, édition Daniel Leuwers, six exemplaires sur papier, 2013, fait partie de la collection "Le livre pauvre", donnation de Daniel Leuwers au Musée Paul Valéry de Sète en 2017.

– Hérald tribune, poème "La lune", hommage à Walt Whitman, avec Eva Wellesz, édition Daniel Leuwers, pièce unique sur caoutchouc, 2014.

Poèmes publiés en revues :
– Chaudement là poème issu de L'Energie de l'erreur, revue Multitudes n°26, automne 2006
– Vers l'arbre poème inédit, revue Le frisson esthétique n°4, printemps 2006
– Cinq poèmes issus de L'Energie de l'erreur, suivi d'un entretien, revue Vox diaboli, janvier 2007
– Six poèmes inédits, revue Siècle 21 n°12, mai 2008
– Encore ici poème issu de L'Energie de l'erreur, Anthologie poétique Seghers, 2008
– A la faim des fins poème inédit, revue Le frisson esthétique n°7, février 2009
– Rien ne change poème inédit pour Darwich, Triages n°23, juin 2011
– Bateau atome poème inédit, Calendrier de la poésie francophone, janvier 2011
– De la légèreté, De ce qui pleure, Du jour d'après, poèmes issus de Dans le Morde, N4728 n°21, janvier 2012
– Onze poèmes inédits, Po&sie n°141, octobre 2012
– Extraits de Sentinelle, N4728 n°24, juin 2013

Textes publiés en revues ou sur sites :
– Pour saluer Robbe-Grillet, Poezibao, février 2008
– Nous n'avons que cette terre, hommage à Mahmoud Darwich, Poezibao, 22 août 2008
– Réponse à l'enquête « Qu'attendez-vous de la critique littéraire ? », site
– Le matricule des anges n°100, janvier 2009
– Savez-vous que je vous lis à rebours, Quinzaine ?, La Quinzaine littéraire n°1000, 1er octobre 2009
– L'orgueil du poème, (en réponse à Jacques Roubaud in Le Monde diplomatique août 2009), Poezibao, février 2010
– Voir Copenhague et mourir, (écrit par D. Dou et signé aussi par B. Noël, JP. Faye, Z. Bianu et H. Haddad), Poezibao, mars 2010
– Comme personne, hommage à Arlette Albert-Birot, site du Marché de la poésie, juillet 2010
– En poésie c'est toujours la guerre, site de Ars industrialis, octobre 2012
– Je préfère ne pas, hommage au poète Elie Delamare-Deboutteville, Poezibao, 14 octobre 2013
– Je préfère ne pas, extrait, revue Empreintes n°23, printemps 2014
– Réponse à l'enquête « L'art peut-il sauver ? », Poezibao, 16 janvier 2016
– Je préfère ne pas et Lire Elie Delamare-Deboutteville, revue Midi n°48/49, novembre 2017
– Ivar lit-il ? compte-rendu d’une lecture d’Ivar Ch’vavar à Amiens, Poezibao, 30 octobre 2018
– Serge Merlin Majeur, texte hommage au comédien disparu, Poezibao (rubrique "carte blanche"), 18 février 2019
– Un conte européen, sur le thème "Traduire le monde", revue Apulée n°4, mars 2019

Entretiens et notes de lecture publiés en revues :
– Faye, l'imperturbable, dossier, présentation et entretien avec Jean-Pierre Faye sur le thème « De l'imaginaire et des pouvoirs », revue Apulée n°2, janvier 2017
– De guerres lasses, entretien avec Jean-Luc Nancy sur le thème « La guerre, le monde, la paix », revue Apulée n°3, février 2018
– Note de lecture sur La phrase de notre vie d' Yves Jouan et Jean Miniac, revue Europe n°1065/1066, janvier/février 2018
– Note de lecture sur Loy, poésie complète (traduit par O. Apert), revue Europe n°1067, mars 2018

Lectures publiques lors des ouvertures du Marché de la poésie et du Printemps des poètes ainsi qu'à la Chapelle des Récollets, la galerie Virgile, la galerie Joëlle Possémé, au festival Le chant des mots (Angers), la Halle Saint-Pierre, la Guillotine théâtre.

Extraits

Quelques extraits d'articles :

Sur Sentinelle :

"Mes oreilles ne dorment jamais/ (…) j’entends mes oreilles mythent aussi". C’est quoi, myther ? Et qui donc parle ainsi ? C’est "Sentinelle", un livre, une voix, un poème de Dominique Dou. Elle se tient dans la nuit, dans notre nuit, celle que nous partageons aujourd’hui entre les jours passés qui le sont vraiment et ceux à venir qui ne se montrent pas. On nomme cela, cette nuit, mutation. Ce mot qui se fraye un chemin depuis quelques années, obstinément finit par avaler le mot "crise". (…) Dominique Dou ne revendique aucun critère, aucun surplomb. Elle décide de parler non pas de la mutation mais dans la mutation. C’est son être, son acte, son verbe : "Nous mutons dans la langue éructée/ sans voyelle -". Et c’est cela, myther : c’est laisser se faire poème ce qui pourtant n’est que désert, effroi mort informatique ou purée analytique. (…) Laisser parler notre plus propre parole, c’est cela myther et c’est justement le poème. C’est ce poème très remarquable qui ose prendre à bras le corps, à bras la voix, vaillamment, un mot plutôt pesant - la mutation (…) et trouver à dire ceci : "La mutation/ n’est pas : faire advenir le peuple - / c’est : déserter le peuple des avoines - / la mutation est : un peuple qui manque/ et son chant de vigueur". Cette sentinelle chante un chant qu’elle entend là où tout le monde n’entend que le creux, le dessèchement, l’absence. (…) Le poème (…) n’est ici que mouvement, fluidité, cadences brèves, mêlé de discours très clair, d’accès fiévreux et de mots cinglants. (…) En même temps - oui, dans le même tempo, dans sa cadence élancée, allègre qui ne dément jamais - le poème est ordonné comme un service divin, parties de messe ou d’offices divers non sans intrusions de quelques hérésies liturgiques : mais liturgie, c’est dire service dû. Celle qui parle ici se sent, nous le sentons, tenue de se mettre au service de notre désarroi en tant qu’il n’est après tout avant tout, que celui des humains. (…) Il faut reconnaître et admirer comment ce poème rend service et justice à quelque chose qu’aujourd’hui ni philosophie, ni politique, ni religion ne nomment, sinon en termes aussitôt disqualifiés. Ce quelque chose n’est ni un message ni une doctrine. C’est une pensée - c’est-à-dire un soin très attentif des mots que rend possible leur écoute précise et dépouillée d’intentions signifiantes : juste l’écoute sentinelle "devant le silence moderne devant/ l’autre face du silence". (Jean-Luc Nancy, Les lettres françaises n° 162, 12 juillet 2018).

La langue serait le lieu de l'énigme, et la poésie de Dominique Dou fait parler cette énigme de la langue en mutation (c'est-à-dire en partage). Elle essaye de faire entendre « cette parole non parlante » dont parlait Maurice Blanchot dans L'entretien infini et qui est « le doux bruissement humain en nous, autour de nous ». Tout l'enjeu se situe là, dans ce qu'on entend dans la langue. La poésie de Dominique Dou repose tout entière sur une activité poétique qui met à mal la conception langagière reposant sur le seul échange des signes et des significations, c'est-à-dire sur sa valeur d'outil en vue du réel. (…....) La question n'est plus de donner du sens par la parole, mais la parole vidée de sens n'en demeure pas moins parole qui dit et fait dire, hors de toute relation métaphysique. La langue devient alors étrange, étrangère, autre, et fait valoir cette étrangeté comme ce qui lui donne forme. (Thibault Ulysse Comte, la Quinzaine littéraire, 16 mai 2017)

Il y a dans cette longue chevauchée de mots, haletante et tournoyante, où la langue se cabre et pourtant galope, une évidente sincérité, un souffle indéniable, un élan superbe. (Michel Volkovitch, Brèves 153, juin 2016).

Celle qui a travaillé (aussi) la puissance des images, poursuit une avancée erratique. Refusant le mutisme social et historique, le poème devient provocation – mais en rien de surface. La langue « seule » agit et se déplace comme en un combat invisible. (…....) Dominique Dou tisse le texte dans les blancs de la parole. Celle-ci se dresse entre le « ça ne se dit pas » des magistraux linguistes et le « si tu cries, je t'étrangle » des potentats violeurs qui écrasent le désir. L'auteur prend donc en compte le monde. Il devient le tremplin d'une écriture. Elle esquisse une anamnèse. Sentinelle et ses Carnets connexes deviennent l'opéra intérieur face aux opérations que les compositeurs de l'Histoire confisquent. Face à eux la poétesse propose son « rendez-vous » : ce n'est en rien une reddition mais une révolution en marche avec une formidable émotion et une portée aussi viscérale que symbolique. (J.P. Gavard-Perret, Zone critique, mars 2016).

L'écriture est réfléchie et envolée, lyrique, sans détours, l'auteur écrit ce qu'elle a à écrire, comme une mission qu'elle s'est fixée. (…...) Selon elle, « le poème est un miracle » (…....) Il n'y a rien de commun entre la vision poétique et la vie : le poème n'est pas la vie, c'est une « sur-vie ». Cette mission que s'est donnée Dominique Dou : écrire, creuser, penser, est résumée par Bernard Stiegler (dans sa préface) : « les penseurs qui pansent sont poétiques ». Livre essentiel donc. A mon avis. (Cécile Guivarch, Terre à ciel, octobre 2016).


Sur L'Energie de l'erreur :
C'est une voix singulière et puissante qui vient aujourd'hui se joindre au concert de ceux qui écrivent de la poésie. Singulière en ce qu'elle semble différer radicalement de ce qui est donné à lire aujourd'hui, quels que soient les écoles, les registres, les courants. (…...) C'est une écriture du désastre en cours, du désastre annoncé, historique, écologique, économique mais surtout ontologique. (….....) Les évocations que suscitent les textes tournent autour de l'Ancien testament, de l'Ecclésiaste, d'Isaïe, de Pascal, dans ces textes souvent fulgurants, tendus comme une flèche de la première ligne à la dernière ligne, portés par un souffle puissant. (…....) Il faut dire enfin la grande beauté de ces textes car on ne l'a pas forcément deviné jusque là dans ce que j'ai dit de cette poésie. (Florence Trocmé, Poezibao, juillet 2007)

Sur Bagdad sous l'ordure :
Lorsque l'on referme le livre, après avoir lu la remarquable postface de Jean-Pierre Faye, qui remue avec éloquence la matrice historique de l'oeuvre, son épaisseur, sa charge d'engagement, quelque chose continue de résonner en nous comme l'écho d'un cri ancestral et perpétuel. Car celle qui tutoie Bagdad nous parle surtout à nous, lecteurs « qui ne pensons pas à regarder autour de nous et qui n'entendons pas qu'on crie sans fin. » (Jean Cayrol in Nuit et brouillard d'Alain Resnais). On se demande, après ce Bagdad, quelle importance pourrait avoir une écriture qui ne prendrait pas en compte, à son compte, un tel cri. (Yves Jouan, Poezibao, décembre 2017)

Ce poème, Jean-Pierre Faye l'a qualifié de « grande épopée strophique ». Coulé d'une seule pièce, il s'établit comme une colonne de sens dont la force d'élocution et le souffle singularisent l'écriture de Dominique Dou. (…....) S'impose alors un rythme de balancement venant du fond de l'horizon émotionnel. (…...) chaque strophe s'offre à nous et se présente en effet comme le fer d'une pensée chauffée à blanc qui a agrégé un matériau de langue qui est en même temps source et ruisseau mémoriel dont l'auteur organise et structure scansion et rhétorique. (…..) Bagdad (…....) la voilà exhaussée comme un visage de chair flamboyant que Dominique Dou approche, reconnaît, explore, assume, exalte et déplore. (Joël-Claude Meffre, Europe, janvier/février 2018)

Livre de regrets, Bagdad sous l'ordure est un poème politique mais sans que le politique prenne le pas sur le chant. (….) Car il ne s'agit nullement, malgré le nombre des références, d'un poème documentaire : l'Histoire se mêle à l'intime, se plie à l'histoire personnelle de la narratrice, avec laquelle on revit la découverte d'un monde nouveau, d'une autre langue et ses consonnes dures au fil des premières fois. (Claude Vercey, Décharge, octobre 2017)

Le titre accole la splendeur et la souillure en une dissonance qui semble appartenir à la famille des oxymores, telle « l'obscure clarté » de Corneille. Dominique Dou se déprend de l'exotisme et de la prétention distinctive du voyageur envers son cousin le touriste. Elle chante la capitale irakienne et son entremêlement de prosaïque et de sacré. Elle transcrit les pulsations intimes de la ville, Bagdad entend, Bagdad répond et tresse une longue litanie sans Dieu à la gloire de l'origine de l'origine. (Guillaume Decourt, la Quinzaine littéraire, 1er février 2018)

Sur Dans le Morde :
Dominique Dou s'accroche à l'essentiel : des mots comptés pour respecter la lettre qui se noie dans le silence, trouve son assise en se fondant ainsi. Pas de « qui suis-je », pas d'innocence non plus ; un être-là sans l'être, non sans philosophie. (Didier Cahen, Le Monde des livres, 10 mai 2013)

A l'inverse de ce « ne pas vouloir » que cultivent les poètes frileux qui renoncent au saut dans l'inconnu, Dominique Dou en son économie poétique ose la véritable action poétique. Celle-ci n'est plus paralysée par la pensée. D'une certaine manière, la poésie la tue afin de l'émanciper. (J.P. Gavart-Perret, Lelitteraire.com, juillet 2013)

Cela fait un livre tout d'intensité et de concentration, d'une gravité telle que chaque poème qui souhaiterait pour lui-même son dénouement s'en remet toujours au poème suivant. Chaque poème dit le mouvement de balancier qui va du doute à la jubilation déclamatoire et à la désillusion. (…...) Il y a une force, une puissance d'écoulement de ces textes, qui laissent de profondes ravines dans la conscience poétique. (Joël-Claude Meffre, Europe, janvier/février 2013)

Extrait de Sentinelle : Le Miserere
La mutation n'est pas : des listes
sur du marbre mort
mais
des gens vivants partout des gens
des gens des gens partout sur des listes des écrans
comptés recrutés atténués
atterrés sur la terre assis
sur la terre collés sur la terre brandouillants
sur la terre effarés pas plus loin – l'alphabet se retourne –
zootisés sur la terre –
car les gens vivants vivent aussi
listés que les morts – car
le mal et le bien n'ont rien à voir l'un avec
l'autre – au contraire –
mais les gens
vifs parlent même s'ils étouffent – vivants –
ils parlent en étouffant
mais l'étouffement ne passera pas par
les trachées – c'est tout –
nous mutons –
imagine les trains qui rendent libres
imagine l'aiguillage informatique
imagine le bureaucrate aux manettes
faciles – clic – clic – clic – clic – clic – clic – six millions de plus –
imagine cette mutation-là – ne prie pas –
nous mutons nous mutons -
mais
comment préférer ce devenir-là
à l'être-là ?
comment aimer cet être-là ?
comment aimer ce devenir devenant ça ? –

pauvre Paul qui ne voit pas
cela – pas ce seuil-là –
pas la peine pas la peine d'aller
là – mais de l'intérieur qui craque – pauvre Paul
tu ne vois pas
cela – heureux Paul qui cela ça si bien – pour nous –
après la catastrophe numéro un après
la catastrophe numéro deux après
la catastrophe intérieure venue de l'intérieur s'éboule
l'intérieur de la nature chaude de
l'humaine humanité froide
rien – de possible –
l'un par l'autre frères inséparés s'éboulent
s'ébruitent fondent doucement
mais doucement doucement –
et vient le grand dégoût qui – nous effraie –

nous mutons
dans la purée analytique
et la purée analytique n'y peut rien –
nous mutons dit-elle –
dans la subjectivité biologique
dans le biologiquement pur
dans l'idée pure du biologiquement revenu -
jamais parti – dans l'hitlerproduction nommée :
divertissement quotidien – produit partout –
jamais parti – dans le facialement pur –

c'est pourquoi : des femmes se voilent -

Ma bibliothèque

Pour ce qui est de mes «précédents», j'ai écrit dans un poème l'amour que je leur voue et je fais ce que je peux pour être à la hauteur de l'admiration absolue qu'ils m'inspirent. En pensant qu'ils ont écrit pour moi - je les lis et les relis. Sans eux chaque jour, je n'écrirais pas.

Ils sont innombrables mais s'il fallait choisir des fondateurs, dans cette tresse infinie qu'ils font, ce seraient, entre autres, ceux-là et sans ordre :
Chrétien de Troyes, Turold, les Brontë, Cowper-Powys, Alain-Fournier, Villon, Lorca, Colette, Duras, Jouve, Rimbaud, Flaubert, A. Cohen, Saint-John Perse, Hardy, Mansfield, Durell, D.H. Lawrence, Guattari, Faye, Pasternak, Tchekov, Tolstoï, Eberhardt, Kafka, Proust, Rilke, Nietzsche, Michaux, Noël, Luca, Gracq, Valéry, Giono, Vaneigem, Kraus, Eckhart, Voragine, H. de Bingen, Jahnn, Trakl, Hofmannsthal, Kleist, Beckett, Louis-Combet, Blanchot, Kosovoï, Gogol, Boulgakov, Pasolini, Pavese, Gatti, Montale, Bassani, Mandelstam, Tsvetaieva, Maïakovski, Harms, Chalamov, Bernhard, Stifter, Walser, Novalis, Celan, Collobert, Stiegler, Ch'vavar, Whitman, Ritsos, Delamare-Deboutteville, Tarkos, Dickinson, Heisenberg, Jelinek.

Lieu de vie

Île-de-France, 75 - Paris

Types d'interventions
  • Rencontres et lectures publiques
  • Rencontres en milieu universitaire
  • Rencontres en milieu scolaire