Lexique
A
- A valoir :
Avance sur les droits d’auteur issus de la vente des ouvrages, versée à la signature du contrat. Cette avance est définitivement acquise à l’auteur, même en cas de mévente. Ce versement prématuré se justifie car le premier compte des sommes dues à l’auteur se fait souvent plus d’un an après la parution en librairie.
- AGESSA :
Association pour la gestion du régime de sécurité sociale des auteurs. Toute rémunération en droits d’auteur suppose le paiement d’une cotisation à l’Agessa, que l’auteur, assujetti, n’a pas à verser car c’est le payeur (généralement, donc, l’éditeur) qui la prélève sur le « brut auteur ». C’est le précompte. Si l’auteur touche suffisamment de revenus endroits d’auteur au cours de l’année, il peut être affilié, régler des cotisations et bénéficier du régime des artistes auteurs.
Site : http://www.agessa.org - Autoédition :
L’auteur, soit en faisant appel à un imprimeur, soit en imprimant-photocopiant-reliant lui-même, finance lui-même la fabrication de son livre, mais sans passer par l’intermédiaire d’un éditeur à compte d’auteur.
C
- Collection :
Série d’ouvrages présentant une unité thématique au sein d’une même maison d’édition. Il importe de se demander, lorsqu’on démarche auprès d’un éditeur, si le manuscrit pourra s’inscrire dans une de ses collections.
- Compte d’auteur :
L’éditeur vous propose de publier votre manuscrit, mais vous demande de l’argent. Les sommes peuvent varier, les motifs invoqués pour justifier cette participation aussi (fabrication, frais de maquette, frais de diffusion…), mais dès que l’auteur débourse un euro, c’est du compte d’auteur. Si l’on choisit de prendre cette voie-là, il faut le faire en connaissance de cause : 1.distinguer le prestataire de service franc du pseudo-éditeur qui promet monts et merveilles, 2. pour la diffusion, ne compter que sur soi-même, 3. ne pas s’attendre à être considéré comme écrivain, par les organismes publics ou privés qui examinent des demandes d’aides à l’écriture, par exemple.
- Compte d’éditeur :
L’éditeur vous publie et ne vous demande pas un sou. Il assume tous les risques financiers. En échange, il ne vous laisse qu’un petit pourcentage (pour un roman, 8%, 10%, 12% à mesure que les ventes franchissent des paliers...). Enormément de candidats et donc peu d’élus dans l’édition à compte d’éditeur, mais c’est le seul moyen d’être reconnu, même modestement, comme auteur.